Logements Bassens : PREPARER LE RENOUVELLEMENT DU QUARTIER PREVERT A BASSENS

La partie sud du quartier du Prévert- le Moura- Laffue fut réhabilitée dans les années 1990. Ainsi, 20 ans après, un projet de renouvellement urbain est en cours de réflexion sur le quartier élargi. Il intègre donc les résidences Lafayette, Yves Montand, Clos Prévert et Laffue. Un aménagement ambitieux est alors souhaité aujourd’hui par la ville de Bassens et la direction du bailleur unique sur le quartier (Logévie). Ainsi cet aménagement s’appuie sur une opération de démolitions et reconstructions. Il comprend ensuite une prise en compte à la fois urbaine et paysagère du quartier. Ce scénario permet alors de relier le quartier Prévert- le Moura- Laffue à son environnement immédiat et aux opérations urbaines voisines projetées.

De surcroît, l’agence nechtan est intervenue à différents stades de la réflexion sur le quartier. D’abord pour un projet de réhabilitation, puis pour un projet de renouvellement urbain plus ambitieux. Pour confirmer avec les différentes maitrises d’ouvrages les capacités constructives, la réflexion architecturale pousse au niveau d’études de faisabilité.

Lors des études de programmation et de bilan financier, et après des réunions entre Logévie et la mairie de Bassens, il a été décidé de préciser certains programmes situés sur la partie Nord du secteur d’étude.

Les ilots 1 (maisons groupées en accession), les îlots 2 et 4c (petits collectifs locatifs sociaux), les îlots 3 et 4a (maisons accolées locatives) sont concernés. Il s’agit d’augmenter le nombre de maisons et l’offre en petits logements accessibles au rez de chaussée.

Pour s’assurer de l’acceptabilité de ces densifications , mais aussi pour confirmer les typologies et images des bâtiments, qui devront se fondre dans un environnement de parc ouvert redessiné, il est apparu nécessaire de préciser les programmes de logements à un niveau d’esquisse.

Pour cela, l’agence nechtan a contrôlé les organisations fonctionnelles en plan (distribution des logements, organisation des locaux communs, nombre et implantation des places de stationnement), s’est s’assuré des conditions de desserte par les réseaux des logements existants, dans le cadre d’opérations phasées, a recalculé les coûts de viabilisation et d’aménagement des abords en fonction de ces évolutions.

L’image des nouvelles résidences est déterminante pour l’acceptation des résidents actuels.